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Sauvés de quoi ?

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"Aujourd'hui le salut est arrivé pour cette maison [...] En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui est perdu." (Luc, 19, 10)

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Sauvés par le Christ

La question "sauvés de quoi ?" peut sembler provocante mais elle mérite d'autant plus d'être posée que nous pouvons d'emblée et plus aisément répondre à l'autre question, "sauvés par qui?". Si le terme de salut est largement utilisé dans le vocabulaire courant, avec une amplitude dépassant largement la perspective religieuse, il nous est dautant plus important de mieux comprendre la singularité du salut chrétien. Elle vient bien évidemment de celui qui en est la source et qui lui donne sens : le Christ.

Cela étant affirmé, il y a, tout au long de la tradition ecclésiale et théologique, une grande variété d'expressions pour traduire l'expérience faite par les baptisés de ce don de la vie éternelle par Dieu, qui est, de fait, la plus juste définition du salut. Sauvés par le Christ selon la volonté du Père qui nous donne l'Esprit de liberté.

L'objet de ce numéro n'est pas de farie une apporche systématique du salut -même s'il intègre tel ou tel apport plus spécifiquement téhologique- mais de rendre compte concrètement des multiples façons dont les croyants en font l'expérience dans la vie quotidienne. Salut vécu comme une confiance maintenue en Dieu, origine de la vie et accomplissement de l'historie, comme un espoir face aux procvoations constantes de lam ort, de la souffrance ert de la peur, comme une certitude spirituelle traduite ede mille manières y compris dans le riche patrimoine archéologique et artistique de l'Eglsie.

Oui, nous croyons que nous sommes appelés au salut et que l'Amour de Dieu est plus fort que toutes les menaces et les manifestatins de la mort, plus fort que notre péché auquel il oppose sa miséricorde infinie et sa patience. Mais n'est-il pas important aussi de nous interroger lucidement sur ce dont nous sommes libérés par le Christ ? Les innombrables ombres ou dérives, les voies sans issue, les infidélités et les révoltes, aux visages les plus imprévisibles, ce dont nous hésitons parofois à nous accuser mais qui nous paralyse ou nous emprisonne, moralement ou physiquement...

Le salut ne peut être, cependant, envisagé par seule négation du mal et du péché. Il est d'abord cette "terre nouvelle", cette paix et cette joie accessibles dès maintenant, par la grâce de Dieu et la résurrection du Christ.