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Risquer la confiance

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Dans notre monde qui change, est-il raisonnable de faire confiance et de se faire confiance ? S’engager suppose des choix mais lesquels ? Trouver sa route est un long chemin dans lequel tout n’est pas prévu d’avance. Mais le Vainqueur de la mort nous précède…

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En partenariat avec les Frères des Ecoles chrétiennes

Vers une société « zéro risque » ?

C’est un fait, la confiance ne s’accorde pas facilement. Elle doit se « mériter », et il lui faut parfois peu de choses pour disparaître.

Pour certains d’ailleurs, pas besoin de « faute » ni même de « faux pas » : je pense ici au choix fait par certains parents outre-Atlantique, d’équiper le téléphone de leur enfant d’un programme de géolocalisation actif (…) Ces parents-là, lorsqu’ils s’expriment, ne disent pas nécessairement qu’ils ne font pas confiance à leurs enfants, mais parlent plus volontiers de leur besoin d’être « rassurés ». Ce qui dit long d’une certaine façon sur le manque de confiance qu’ils ont vis-à-vis de leurs propres capacités éducatrices…

Mais on pourrait tout aussi bien regarder du coté de la dérive sécuritaire  de notre vie moderne (…). Dans cette course utopique vers une société « zéro risque », nous parlons de « maitrise du risque » bien plus, finalement, que de confiance.

Mais se pose alors la question : peut-on vraiment grandir et faire grandir ainsi ? Ne peut-on avoir « confiance » qu’en maitrisant tout ?

En nous offrant dès l’origine une liberté qu’il ne nous a jamais repris, et ce, malgré nos échecs, Dieu le premier nous a fait confiance. Une confiance qui ne se joue pas au mérite, mais qui est de l’ordre d’un don qui nous précède et nous construit.

Lorsqu’il y a 300 ans, saint Jean-Baptiste de la Salle a fait le choix de quitter toute la sécurité que lui offrait son double statut de noble et d’ecclésiastique pour faire l’école gratuitement aux enfants pauvres, ce fut sur cette confiance qui s’apparente à la foi : en Dieu, en ses compagnons, en ces enfants à qui il voulait faire la classe pour les aider à bâtir leur propre avenir.