Q’est-ce que cette incroyable pandémie du coronavirus nous fait vivre, dire, penser, écrire, imaginer! Mais nous fait aussi craindre… ou espérer ? En ce mois de mai, nous sommes entrés dans une période de desserrement du confinement, lequel nous aura tous marqués pendant huit semaines. Qu’en retiendrons-nous ?
D’abord le rappel de la fragilité de notre condition humaine, membres vivants et mortels de la Création, avec une certaine capacité à maîtriser notre destin tout en restant exposés à ce qui est plus fort que nous, y compris le microscopique. Sur le plan social, ce sont des travailleuses et travailleurs souvent peu valorisés qui ont été mis en lumière, à commencer par les personnels soignants, mais aussi les salariés de la production manufacturière, de l’agroalimentaire, de la logistique, du transport, du commerce, du nettoyage…
Tous se révèlent indispensables pour assurer notre nécessaire vital, et encore plus en temps de crise. Notre société saura-t-elle mieux les reconnaître en revalorisant notamment leurs salaires le moment venu?