La question de la souffrance interpelle aujourd’hui de manière très forte car devant tous les moyens scientifiques mis à notre disposition, elle est de moins en moins acceptée. Les jeunes sont confrontés à leur propre souffrance et aussi à celle des autres. Les accompagnateurs n’ont pas de réponse à apporter et sont souvent démunis. Pourquoi moi, que fait Dieu, faut-il souffrir pour suivre Jésus, qu’est-ce que cela veut dire de porter sa croix ? Ces interrogations sont récurrentes. Comment alors accompagner ces situations d’épreuves, comment aider à les dépasser, quelle place pour le sacrement des malades souvent méconnu des plus jeunes ? L’espérance chrétienne permet une parole. Encore faut-il qu’elle soit « entendable » et qu’elle puisse rejoindre chacun dans le désert où il se trouve à ce moment-là. « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés » (Mt 5, 4)